Etre ouvrier en France (1830 - 1975)
Quelle est l’évolution du monde ouvrier en France de 1830 à 1975 ?Support Manuel Hachette.
1) Un travail de
plus en plus rationalisé.
·
Au XIXe, un prolétariat se développe et vit dans des conditions de
travail difficile (journées de 13-14h, des salaires faibles).
·
Au
début du XXe, le travail féminin se développe et le taylorisme se
développe dans les usines pour améliorer la productivité. Le travail devient de
plus en plus répétitif.
·
Après
1945, la condition ouvrière s’améliore, mais les conditions de travail restent
difficiles. La mécanisation se développe.
Situation : 1892 :
la grève de Carmaux et Jean Jaurès.
Comment naît la
conscience politique chez les ouvriers français au XIXe ?
Jean
Jaurès meurt assassiné en 1914. Il est transféré au Panthéon en 1924. La statue
lui donne le rôle d’orateur porte-parole
des ouvriers. Cette statue, mais aussi les innombrables rues, écoles
portant le nom de Jean Jaurès témoignent de son importance dans la mémoire
« sociale » de la France. Il est un symbole particulièrement fort du
socialisme français.
Jean Jaurès s'implique dans la grève de Carmaux:
–
des préoccupations sociales :
droit au travail, droit d’adhérer à un syndicat, protection contre les
licenciements ;
–
des préoccupations politiques :
respect du suffrage universel, fondement de notre démocratie .
2) Résistances et
luttes collectives.
Les
ouvriers se sont peu à peu donnés pour améliorer leur condition de travail:
–
une action syndicale multiforme au XIXe siècle & la grève n’est plus
interdite après 1864 ;
–
une action par la suite mieux organisée (création de la CGT en 1895) ;
–
de premiers résultats : repos du dimanche (1906), journée de 8 heures
(1919) ;
–
une lutte sur le terrain politique ; naissance de la SFIO (1905), du Parti
communiste (1920) ;
–
en 1936 et 1945 : nouvelles avancées sociales grâce à l’action des
gouvernements.
3) La culture
ouvrière.
La
culture ouvrière et la manière dont elle s’exprime:
–
un ensemble d’activités spécifiques au monde ouvrier ; les ouvriers
travaillent ensemble, vivent ensemble (cités, habitat collectif) ;
–
des valeurs collectives fortes : entraide, solidarité ;
–
des valeurs du monde du travail qui se retrouvent hors du temps de
travail ;
–
des activités collectives communes dans le domaine du sport, des loisirs, etc.
–
des valeurs présentes également dans l’action syndicale et politique.
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